Κυριακή 20 Νοεμβρίου 2016

L’effondrement mental de la gauche


La gauche américaine n’en finit pas de montrer qu’elle est en plein effondrement mental.

Les manifestations de rue et les émeutes se dissipent. Mais dans les universités, des unités de soutien psychologique aux étudiants les plus atteints ont été mises en place. Des professeurs font des comparaisons entre Trump, Adolf Hitler et Benito Mussolini. Des journalistes comparent le 8 novembre avec le 11 septembre 2001, mais disent que le 8 novembre est bien pire. Des activistes démocrates tentent de trouver les noms, adresses, numéros de téléphone des grands électeurs de Donald Trump aux fins d’en intimider quelques-uns et d’obtenir que, bien que désignés pour porter Trump à la présidence, ils cèdent au chantage et optent pour Hillary Clinton.

Celle-ci, peut-être pour montrer à quel point la victoire de Donald Trump l’a rendue plus malade qu’elle ne l’était déjà, a fait une apparition publique qui semblait sortie de La nuit des morts-vivants. En une semaine, elle semblait avoir vieilli de vingt ans au moins, et avait le teint livide de ceux qui ont déjà un pied dans la tombe.

Pour bien montrer, sans doute, qu’il est devenu un parti gauchiste et antisémite, le parti démocrate envisage de porter à sa tête Keith Ellison, un membre du Congrès musulman très proche du Council of American Islamic Relations (CAIR), la branche américaine des Frères Musulmans, et cela n’empêche pas les membres du parti démocrate de vociférer de manière délirante à l’encontre des gens de l’équipe Trump. Leur cible ces derniers jours a été Steve Bannon, directeur de publication du site Breitbart, qu’ils ont traité d’antisémite, de proche du Ku Klux Klan, et je ne sais quoi encore, et ce sans le moindre fondement. Ils commencent a s’en prendre sur le même mode à Jeff Sessions, choisi par Trump pour être ministre de la Justice. Des gens qui veulent confier leur parti à un musulman réellement antisémite tout en accusant d’antisémitisme un homme qui n’est pas du tout antisémite, et qui est de surcroît un grand ami d’Israël, semblent très gravement atteints et n’avoir pas pris leur dose quotidienne de Prozac.

Les Juifs de gauche américains semblent tout aussi gravement atteints.

L’Anti Defamation League est aujourd’hui dirigée par un homme qui, lorsqu’il regarde à droite voit des antisémites partout, et qui, quand il regarde à gauche ne voit des antisémites nulle part, pas même quand il regarde Keith Ellison. Bien qu’il soit juif et à la tête d’une organisation censée défendre les Juifs contre les discriminations, il se consacre désormais surtout à la défense des musulmans et vient de déclarer que si Trump décide, pour lutter contre le risque terroriste, de mettre en place un fichier des musulmans soupçonnés de liens avec l’islam radical, il demandera à être inscrit lui-même dans le fichier et se déclarera musulman.

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La gauche européenne est dans le même lamentable état que la gauche américaine, mais elle y ajoute la cuistrerie et l’arrogance. Après la victoire de Trump, les déclarations de François Hollande, dont chacun sait que les réussites sont remarquables, ont été celles d’un donneur de leçon s’adressant à un débile profond, celles de Manuel Valls ont été du même ordre. Les déclarations de l’essentiel de la « droite » française qui, si elle était aux Etats-Unis serait inscrite au parti démocrate, n’ont pas valu mieux. La presse française de gauche (donc 99,9 pour cent de la presse française) a suivi le mouvement, et j’ai lu tant de titres risibles que je préfère n’en citer aucun.

Obama est venu en Allemagne transmettre le flambeau de chef de file de l’islamo-gauchisme à Angela Merkel, très satisfaite de recevoir le flambeau et de parler de Trump, sans le citer par son nom, comme s’il était un crétin et un danger public porté par un peuple qui a perdu la raison. Obama a tenu un discours semblable à celui d’Angela Merkel, a encouragé les émeutiers, incarnations selon lui de la liberté d’expression aux Etats-Unis, a dépeint ses mirifiques réussites dans tous les domaines.

Merkel et Obama ont attribué la victoire de Trump à une trop grande liberté de parole sur internet, et la déraison qui s’est emparée du peuple américain et qui peut s’emparer d’autres peuples en Europe à une évolution trop rapide du monde que la plèbe ignare ne peut comprendre. Obama va bientôt faire ses valises. Angela Merkel n’a pas encore fait les siennes, mais si elle continue à tenir des discours comme celui-là, au vu de l’état dans lequel elle a mis son propre pays en accueillant par centaines de milliers des vecteurs de l’évolution trop rapide du monde, son tour est pour bientôt.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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